L’esclave de sa Maîtresse
Jouer à être l’esclave servile de sa Maîtresse, l’espace d’une heure, d’un jour, à temps partiel ou plus… dans l’unique but d’exister aux yeux de la Maitresse, laquelle il a choisit de servir.
Une fantaisie idéale, qui n’existe probablement pas dans la réalité, ne nous y trompons pas, il y a une infinité de nuances de Grey, dans ce domaine. Soumission, suffit d’établir des règles dans lesquelles l’esclave donne le contrôle à sa Maîtresse-partenaire. Le temps d’une séance, il s’abandonne aux bons soins de celle-ci.
L’esclave n’est enchaîné qu’à ses propres fantasmes.
Ainsi, captif conciliant, il se plie à la discipline de sa Maitresse, au magnétisme de sa voix, à ses notes graves qui s’entremêlent dans un beau médium quand elle rit de la dissipation passagère de son pseudo-esclave. Alors, il baisse les yeux, se prosterne et dépose un baiser sur chacun de ses pieds.
Le bruit léger d’un talon, le frôlement d’une corde dansante, l’étoffe de sa robe… qui touche la joue de son corps agenouillé… Le claquement d’une cravache qui fouette l’air, la vue d’un masque, d’une cagoule de cuir, martinet, menottes, d’un jeu de vibro, plugs ou gode-ceinture, d’une paire de menottes, de la cage, de chaînes au cachot éveille en lui tant de plaisirs qui se bousculent
Qui aime bien châtie bien !
Alors, l’esclave fera des sottises pour être puni, pas par n’importe quelle main! Seulement celle de sa Maîtresse.
Un gant blanc, allons-nous jouer au docteur ? pourquoi pas ! Maîtresse séquestre sa puissance virile dans une cage de chasteté, pour la libérer au bon moment !
Le désire t-elle vraiment, consciente que la captivité est au centre du théâtre du fantasme de son esclave.
J’ai couru vers Toi, Maîtresse, poussé par mon instinct d’esclave.
Tu m’apprends à travers nos jeux de rôles à maîtriser, dominer, dompter cette partie de moi qui m’échappe !
Le tonnerre, l’éclair et la pluie ont fait un tel ravage dans mes entrailles Madame, que je m’en remets à vos bons soins punitifs.