Maso-masochisme-masochiste.
Il en va de certains mots, tue-mouches, maso-masochiste, tue-libido pour le commun des mortels. Chaînes, menottes sont au service d’une certaine dose de masochisme qui met le fantasme du masochiste et sa pratique à la solde d’un excès de vitesse .
Halte là ! Maitresse fidèle au poste, veille sur le maso, lève la main pour lui signaler en toute complicité l’infraction et le menotter pendant qu’il fait joyeusement semblant de se débattre.
Fil de métal torsadé en menottes, enroulé en spirale autour des poignets, garant de ces plages inhospitalières, recouvertes de fragments de coquillages enfouis dans le sable doux et chaud sous la plante des pieds.
Délicieusement duveteux, appliqué avec le soin apporté à un cran de sureté sur ses poignets, menotté, mains dans le dos, le masochiste rentre dans ses petits souliers, trop petits pour lui!
Tendues et reliées aux jambes et aux bras de la croix de saint André, les chaînes enferment et protège l’espace délimité du maso-masochiste, impossible de l’enjamber si ce n’est avec une double échelle télescopique, sauf si le matériau est électrisé !
Pour ceci, j’ai d’autres jouets, Electro-play.
Bracelets de métal, imaginons… étoffées en petites pointes barbares , une douceur étonnante investit sa fibre métallique. Laquelle somme toute, n’est que le reflet de l’ardent désir masochiste de souffrir, pas sous n’importe quelle main, seulement celle de sa Maitresse-partenaire-complice pour mieux jouir de sa liberté.
Excès de vitesse, prêt pour les menottes…
Place à Michèle, Sissy poétesse
Mains barbelées
De ce rude métal tressé
Se dresse en pics hérissés
Aussi doucement acéré
Courbé, tordu,ainsi torturé
L’hérésie de cette matière
Si froide sans manière
Pouvant blesser et meurtrière
Se laisse dompter sans prière
Ce fil torsadé, finement modelé
Pour se transformer en relié
A l’image de ces mains douées
Qui a façonné ces barbelés
J’aimerai en être écorchée
Pour sentir ma peau arrachée
De cette œuvre achevée
Par l’artiste qui l’a parachevé